Le Sénégalais, Marcel Gbaguidi hérite de la présidence du Système régional d’accréditation des organismes d’évaluation de la conformité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
La seconde réunion élargie du Système régional d’accreditation des organismes d’évaluation de la conformité (OEC) de la Cédéao s’est tenue, en ligne, le 28 novembre 2022. Elle a été facilitée par le programme WACOMP /WACQIP de la Cédéao financée par l’Union européenne (UE) et exécuté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).
La réunion a démarré par une cérémonie d’ouverture qui a compris, après le mot de bienvenue prononcée par le président de séance, Marcel Gbaguidi, le discours de l’Onudi de Bernard Bau, Responsable de Programme. Son discours a été suivi par l’allocution d’ouverture de la Commission de la Cédéao lu par Lassané Kaboré, Directeur de l’Industrie, au nom de la Commissaire pour l’Agriculture et les Affaires économique de la Cédéao empêchée.
La réunion, qui a regroupé les délégués de la majorité des Etats membres, a été l’occasion de dresser le bilan du plan d’actions validé en 2017 et de recueillir des orientations nécessaires à la finalisation du plan d’actions 2022-2025.
Au cours de la réunion, un nouveau bureau a été mis en place. Le président sortant, le Nigérian Celestine Okanya, Directeur général de l’Organisme d’accréditation du Nigeria (NiNAS), est remplacé par le précédent vice-président, le Sénégalais Marcel Gbaguidi, Directeur général et représentant résident en Côte d’Ivoire du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC), l’organisme d’accréditation des Etats membres de l’Uémoa. Le nouveau vice-président est Mustapha Kumah, Directeur général de l’organisme ghanéen d’accréditation (GhaNAS).
Pour améliorer le fonctionnement de l’ECORAS, des recommandations ont été faites à l’endroit de la Commission de la Cédéao et des Etats membres, notamment pour une meilleure implication dans son mécanisme de financement. Il a été également demandé à l’ECORAS de mettre en œuvre des actions de renforcement de capacités, en particulier pour la constitution d’un réseau d’évaluateurs en accréditation dans les pays lusophones.
CP/te/APA