Les quotidiens burkinabè présentent, ce mercredi, des menus diversifiés où l’on retrouve les faits de société, avec un accent particulier sur la marche-meeting, en vue, de l’Union d’action syndicale (UAS).
Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso arbore, en première page, les propos du Secrétaire général (SG) de la Confédération générale du travail-Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié qui déclare : «Le meeting de l’UAS du 16 septembre aura lieu car pas interdit».
Selon le journal, les structures membres de l’unité d’action populaire ont annoncé, hier mardi lors d’une conférence de presse, qu’elles organisent une journée nationale de protestation le 16 septembre 2019, sur toute l’étendue du territoire.
«Cette journée sera ponctuée d’une grève de 24 heures, des marches suivies de meeting», écrit Aujourd’hui au Faso.
A ce propos, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Marche-meeting du 16 septembre : +Celui qui se met devant notre rouleau compresseur…+», citant ainsi, le SG de la CGT-B, Bassolma Bazié.
De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, titre : «An IV du putsch manqué : Syndicats et OSC sonnent la mobilisation».
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, sous le titre : «Fautes sur les écriteaux publics : Une source de savoirs impurs pour les scolaires», évoque un problème de société.
Le confrère fait remarquer que «de nombreux affiches, indiquant généralement des commerces et des structures dans la ville de Ouagadougou, sont truffées de fautes d’orthographe», avant de souligner que «l’illettrisme des uns et l’absence de rigueur des autres sont, entre autres, les raisons évoquées».
Pour sa part, L’Observateur Paalga aborde un problème sanitaire, notamment, le cancer du col de l’utérus au Burkina Faso, mentionnant que «les gynécologues (sont) en ordre de bataille sur un terrain invasif».
ALK/cat/APA