Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce jeudi (jour férié) traitent de l’actualité nationale marquée par les débats relatifs à l’évacuation sanitaire du général Djibrill Bassolé inculpé dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la politique, notamment, les futures élections.
Burkina24.com rapporte que le Cadre d’expression démocratique (CED) avec à sa tête Pascal Zaida, au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi à Ouagadougou, a interpelé le pouvoir sur les menaces qui pèsent sur le pays.
Selon le confrère, plusieurs points d’actualité étaient à l’ordre du jour dont la réconciliation nationale, les élections de 2020, la santé du Général Djibrill Bassolé et la déclassification de la forêt de Kua.
Le média en ligne reprend, en guise de titre, ces propos de M. Zaïda : «Il n’est pas question que les élections (de 2020, Ndlr) soient reportées».
Dans la même veine, Fasozine.com affiche cette déclaration du coordonnateur national du CED, Pascal Zaïda : «Les élections doivent se tenir coûte que coûte à la bonne date».
Quant à Lefaso.net, autre journal en ligne, il mentionne qu’à propos de la situation nationale, «Pascal Zaïda accuse le pouvoir de vouloir repousser les élections de 2020».
Sous un autre chapitre, le même site d’information arbore : «Burkina Faso : +Le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé+, observe l’opposition politique».
Lefoso.net rapporte ainsi, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), Mahamoudou Hama Dicko qui s’exprimait sur le sujet lors d’un point de presse de l’opposition politique.
Pour sa part Fasozine.com, reprenant une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), fait remarquer que concernant l’évacuation sanitaire de Djibrill Bassolé, «pour le ministre de la justice, la décision revient au Tribunal militaire».
Burkina24.com précise que le Général Djibrill Bassolé, inculpé dans le dossier du Coup d’Etat de septembre 2015 sera évacué lorsque les audiences pénales reprendront au Tribunal militaire, avant d’ajouter que c’est ce qu’a indiqué le ministre de la justice René Bagoro.
«Selon les dires de René Bagoro, il s’avère que le tribunal a été saisi de l’évacuation, mais les avocats sont en arrêt de travail. Par conséquent, ces avocats refusent d’aller aux audiences pénales à l’instar de celle devant le tribunal militaire», détaille le site d’information, citant l’AIB.
ALK/cat/APA