Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent l’actualité nationale marquée par des questions sécuritaires et économiques, sans oublier la politique, notamment les toutes prochaines échéances électorales.
«Elections présidentielles et législatives de 2020 : Ces échéances se tiendront en bonne date, comme le prévoit la Constitution», affiche à sa Une, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.
Ce journal reprend ainsi les propos de Simon Compaoré, président intérimaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), prononcés au cours d’une conférence de presse, la veille à Ouagadougou.
A ce sujet, Le Pays (privé) fait remarquer que c’est à son siège de campagne électorale, sis au quartier Hamdalaye à Ouagadougou que le MPP a animé, hier jeudi, sa toute première conférence de presse de l’année.
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya donne la parole au ministre des Infrastructures, Eric Bougouma qui déclare que pour les élections de 2020 «les chances du MPP sont meilleures qu’en 2015».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, cite en Une, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré qui dit à propos de la présidentielle de 2020: «Je suis un candidat naturel».
Monsieur Diabré, rapporte le quotidien, s’exprimait à l’occasion d’une interview qu’il a accordée à quatre médias de la place (BF1, Lefaso.net, L’Observateur Paalga et Ouaga FM).
Abordant le point de presse du gouvernement animé la veille, à Ouagadougou par des ministres dont celui en charge des Finances, Lassané Kaboré, L’Observateur Paalga titre : «Budget de l’Etat: Des mesures appuyées pour bien gérer les priorités».
De son côté, Sidwaya mentionne : «Budget de l’Etat 2020 : Poursuivre les efforts de développement».
Le journal privé Aujourd’hui au Faso, sous le titre : «Le grand argentier dit (presque) tout», indique qu’en plus du budget, le ministre Kaboré a abordé aussi la question du train de vie de l’Etat, celle de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), etc.
Evoquant la question sécuritaire, le même quotidien reprend les propos du Chef d’Etat-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), le général Lassina Doumbia qui affirme: «Le Burkina n’a jamais violé le territoire ivoirien».
A ce sujet, L’Observateur Paalga met en exergue : «Présumé violation du territoire ivoirien par l’armée burkinabè : +Cet incident n’a jamais existé+, (Lassina Doumbia, Chef d’Etat-major des FANCI)».
ALK/te/APA