L’Union pour le progrès et le changement (UPC), le principal parti de l’opposition au Burkina Faso, à travers un communiqué parvenu mardi à APA, dénonce la «politisation» du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) lors de la 26e édition de la biennale qui a refermé ses portes, samedi dans la capitale burkinabè.
Dans son texte, l’UPC rappelle que du 23 février au 02 mars 2019 se tenait la 26e édition du FESPACO marquée en même temps le 50e anniversaire du FESPACO. Le même communiqué signé du 2e vice-président chargé des affaires politiques, Adama Sosso, fait remarquer que «le cinquantenaire devrait être une occasion de rassembler tous les fils et filles du pays, de converger toutes les énergies positives à une période où le pays a plus que jamais besoin d’unité».
Mais «le MPP s’est adonné à son sport favori qu’est la division. Dès l’ouverture du FESPACO, certains discours signaient une entrée en campagne pour 2020. L’un des maîtres de cérémonie a d’ailleurs tenté à plusieurs reprises de transformer la fête en une soirée d’hommage au président Roch Kaboré. Non satisfait de cette propagande, le MPP a habillé ses militants aux couleurs du parti et les a convoyés à la cérémonie de clôture. Sur des T-shirts à l’effigie du candidat Roch Marc Christian KABORE était inscrit : +un Président à l’écoute de son peuple+», déplore l’UPC.
Le parti de Zéphirin Diabré dénonce «une récupération éhontée du FESPACO », mentionnant que «cette attitude démontre que le MPP est paniqué et s’accroche à tout pour interrompre sa noyade».
ALK/te/APA