Les agents de santé du Burkina Faso, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) ont entamé, mardi, une grève de 96 heures sur toute l’étendue du territoire, a constaté APA.
A l’instar de ceux d’autres localités du pays, les hôpitaux et autres centres publics de santé de Ouagadougou fonctionnent au ralenti à cause de la grève.
Seul le service minimum est observé dans ces centres sanitaires. A Ouagadougou, le piquet de grève est observé à la bourse du travail, où la plupart des grévistes se sont retrouvés ce mardi matin.
Se prononçant sur le mouvement d’humeur, le secrétaire général du SYNTHSA, Pissyamba Ouédraogo, a expliqué que cette grève qui se déroule du 21 au 25 mai 2019 sera suivie par le boycott des gardes des permanences du 25 mai au 3 juin prochain.
Selon lui, il s’agit pour le syndicat de se faire entendre. «Il n’y a pas eu en réalité de dialogue organisé pour le traitement de nos revendications dans le fond», a-t-il déploré.
Le responsable syndical a indiqué que plusieurs rencontres ont eu lieu avec les premiers responsables de la santé et des sujets divers ont été discutés, mais tout sauf sur la plateforme revendicative du SYNTHA.
Selon M. Ouédraogo, le syndicat attend des autorités la mise en œuvre du protocole d’accord comme prévu.
ALK/te/APA