Le Premier ministre burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré a promis, mardi, que la lumière sera faite sur la mort lundi de 11 personnes, précédemment gardées à vue à l’unité anti-drogue de la police, à Ouagadougou.
«Des instructions fermes ont été données pour élucider cette tragédie inacceptable et administrer des sanctions», a écrit le Pm Dabiré sur sa page Facebook.
Dans un communiqué rendu public lundi, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou a annoncé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités.
Selon des informations concordantes, les 11 personnes ont été retrouvées mortes à l’unité anti-drogue de la police, à Ouagadougou, ce lundi 15 juillet 2019, alors qu’elles avaient été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue.
Ces personnes, rapporte-t-on, ont été interpellées durant le weekend-end du 12 au 13 juillet 2019. Il s’agirait de clients, de revendeurs, de fournisseurs et de consommateurs de stupéfiants.
Réagissant sur le sujet, hier lundi au journal télévisé de 20 heures de la radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré a indiqué qu’une enquête administrative avait été ouverte pour comprendre les circonstances de ces décès, précisant que cette enquête administrative était différente de celle ouverte par le Procureur du Faso.
ALK/te/APA