L’Assemblée nationale du Burkina Faso a donné un quitus au nouveau Premier ministre (Pm), Christophe Joseph Marie Dabiré, à l’issue d’un vote ayant sanctionné sa Déclaration de politique générale (DPG), lundi, devant le parlement.
Lors du vote consécutif à sa DPG, 84 des 127 députés burkinabè ont accordé leur confiance au nouveau chef du gouvernement burkinabé, alors que 23 députés se sont abstenus, 19 autres ont voté contre et un bulletin nul a été enregistré.
Le nouveau chef du gouvernement burkinabè a fait lundi matin devant le parlement sa Déclaration de politique générale (DPG) axée sur cinq points, à savoir le devoir de relever les défis sécuritaires, l’exigence de palier à l’effritement de la cohésion sociale, l’obligation d’instaurer une gouvernance plus vertueuse, la nécessité de développer le capital humain et la volonté de dynamiser l’économie nationale.
A l’issue de la déclaration, il a répondu aux questions des différents groupes parlementaires avant de se soumettre au vote devant valider son mandat.
Préconisée par la Constitution, la DPG qui doit être faite par le Pm «dans les trente jours qui suivent sa nomination» est suivie de débats et donne lieu à un vote. L’adoption de cette déclaration équivaut à l’investiture. Si la déclaration de politique générale ne recueille pas la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale, le Président du Faso met fin aux fonctions du Premier ministre dans un délai de huit jours. Il nomme un nouveau Premier ministre, conformément aux dispositions de l’article 46 de la Constitution.
C’est par décret, signé le 21 janvier 2019 que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a nommé Christophe Joseph Marie Dabiré, au poste de Premier ministre, suite à la démission de son prédécesseur Paul Kaba Thiéba, une dizaine de jours plus tôt.
ALK/te/APA