Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’actualité nationale et internationale marquée par des sujets essentiellement politiques.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à Boureima Badini qu’il présente comme «proche de Blaise Compaoré (ancien président du Faso)» et «un homme qui a eu à occuper d’importantes fonctions dans notre pays».
M. Badini, démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) depuis lundi dernier, au lendemain de sa suspension des instances de la formation politique, déclare à la Une de L’Observateur Paalga que «Blaise doit pouvoir rentrer tranquilos (tranquillement) à Ziniaré (ville natale de Blaise Compaoré, Ndlr)».
De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, relate que le CDP a organisé, hier mardi à Ouagadougou, une conférence de presse pour évoquer le congrès extraordinaire tenu dimanche dernier et la crise qui mine ledit parti, suite à l’exclusion et à la suspension de certains militants.
Le journal met en exergue les propos de Achille Tapsoba, premier vice-président du CDP qui pose la question de savoir: «Qu’est-ce que ceux qui sont partis représentaient par rapport à Salif (Diallo), Roch (Kaboré) et Simon (Compaoré) ?».
L’Observateur Paalga revient à la charge, en reprenant l’affirmation de Achille Tapsoba qui estime qu’«en démissionnant, Kadré (Désiré Ouédraogo) nous a facilité la tâche».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya aborde le «Sommet action climat», tenu le lundi 23 septembre 2019, au siège des Nations unies à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA).
Le journal rapporte que lors de cette rencontre organisée en marge de la 74e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs africains ont relevé l’inaccessibilité des fonds verts, notamment, le Fond vert climat.
Dans son commentaire ‘’Dialogue intérieur’’, Le Pays fait remarquer que «l’Organisation (ONU) doit faire sa mue».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, mentionne, en guise de titre : «74e AG de l’ONU et G5-Sahel : C’est le chapitre 7 qui manque le plus».
Le commentateur relève que «si le dérèglement climatique a taraudé et occupé les esprits de l’aéropage de princes de ce monde réunis dans la maison de verre new-yorkaise, les Africains, notamment ceux du Sahel avaient eux un problème domestique crucial et vital qui les turlupine quotidiennement : la lutte contre le terrorisme».
ALK/cat/APA