En réaction au décès de l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, actuelle Union africaine(UA)) et ancien Premier ministre du Togo Edem Kodjo, décédé samedi en France, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a indiqué qu’il s’agit d’une perte pour l’Afrique.
«La disparition de ce diplomate remarquable qui a œuvré sans relâche en faveur de la paix et de l’unité du continent est une perte pour l’Afrique», a écrit le président Kaboré sur sa page Facebook, au lendemain du décès d’Edem Kodjo.
A travers le même message parvenu à APA lundi, le chef de l’Etat burkinabè a présenté ses condoléances à sa famille éplorée ainsi qu’à son homologue Faure Gnassingbé et au peuple togolais.
L’ancien secrétaire général de l’OUA (actuelle Union africaine) de 1978 à 1983, Edem Kodjo est décédé samedi matin à l’âge de 81 ans dans un hôpital en région parisienne, où il était admis depuis neuf mois à la suite d’un accident vasculaire-cérébral (AVC).
Edem Kodjo a été également Premier ministre du Togo à deux reprises. D’abord sous la présidence du général Gnassingbè Eyadéma d’avril 1994 à août 1996, puis sous celle de son fils, Faure Essozimna Gnassingbé, de juin 2005 à septembre 2006.
En 2009, il avait publiquement annoncé qu’il se retirait de la scène politique togolaise pourtant, en janvier 2016, il devient facilitateur du dialogue politique en République démocratique du Congo (RDC) à la demande de la présidente de la Commission de l’UA, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
Mais après dix mois d’une facilitation qui lui avait valu des contestations de l’opposition congolaise, M. Kodjo avait fini par jeter l’éponge.
ALK/Dng/APA