Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent d’aborder l’actualité nationale et internationale marquée par la pandémie à coronavirus (Covid-19), notamment l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.
«Moratoire de 20 milliards pour les 76 pays pauvres: Tout compte fait, ça incite l’Afrique à bosser dur», affiche Aujourd’hui au Faso (privé), rappelant que dans son grand oral télévisuel du lundi 13 avril dernier, le président français, Emmanuel Macron a vivement prôné une annulation de la dette africaine.
Selon l’éditorialiste du journal, c’est dans ces moments sombres que le continent a plus besoin d’un coup de pouce avec l’annulation de sa dette.
«Poétiquement enrobé et avec un réalisme imparable sur le caractère intangible de la mort due au coronavirus en Europe, aux USA comme en Afrique, Macron s’est dit convaincu qu’une annulation de la dette était vitale pour les Africains», écrit Aujourd’hui au Faso.
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité‘’, sous le titre : «Dette africaine: Si le virus de la solidarité pouvait être aussi contagieux…».
Il souligne que c’est à la faveur de sa quatrième adresse solennelle à ses compatriotes depuis l’apparition du coronavirus que le président Emmanuel Macron a eu «ces mots de compassion et de solidarité à l’endroit du continent noir, dont il s’est fait, une fois de plus, l’avocat et le porte-parole».
Et de préciser que «cette demande d’annulation de la dette avait été déjà faite par de nombreux Etats africains de même que par le souverain pontife, le pape François, lors de sa bénédiction urbi et orbi à l’occasion de la célébration de Pâques».
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya reprend à sa Une, les propos du ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui considère que l’allègement de la dette du Burkina constitue «un signal important».
Quant au quotidien privé Le Pays, il publie la réaction des hommes politiques burkinabè à propos de l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.
Le même journal, dans son commentaire intitulé ‘’Sur la braise’’, évoque les secteurs d’activités impactés par le Covid-19 au Burkina Faso, s’interrogeant: «Et si l’on réajustait les mesures présidentielles ?».
ALK/te/APA