Les journaux burkinabè parvenus à APA ce vendredi évoquent l’actualité politique ainsi que des faits de société telle que la Saint Valentin, sans oublier la justice.
Dans une interview qu’il a accordée à L’Observateur Paalga, le procureur général de la cour d’appel de Ouagadougou, Laurent Pooda déclare ceci: «ça ne me pose aucun problème de comparaitre devant une juridiction».
Le même journal, toujours à propos de justice, informe à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’ qu’il y a eu hier jeudi à Ouagadougou, la reconstitution de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.
«Remake d’un film tragique avec Diendéré», titre L’Observateur Paalga qui mentionne «ce n’était qu’une simulation», avant d’ajouter qu’«il y a un peu moins de 33 ans, la réalité était autrement plus tragique».
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso affiche, en première page: «Assassinat de Thomas Sankara : Le régicide du Conseil de l’entente reconstitué 33 ans après».
En politique, Aujourd’hui au Faso dans ses ‘’News du VSD (Vendredi-Samedi-Dimanche)’’ que des députés du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) étaient chez Blaise Compaoré.
Pour sa Part, L’Observateur Paalga croit savoir que la guerre qui oppose le président du CDP, Eddie Komboigo et Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle de 2020, se transpose au Chef de fil de l’opposition politique (CFOP).
Le quotidien national Sidwaya, de son côté relate que le Conseil citoyen pour le suivi de la transition et la révolution d’octobre (COCISTRO) a animé une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou, pour se prononcer sur les recommandations des sages de l’Appel de Manéga et sur le livre de l’ex-président, Jean- Baptiste Ouédraogo : «Ma part de vérité».
Le même journal informe que l’homme politique et président de l’ex-parti, le Rassemblement politique nouveau (RPN), Harouna Dicko, a animé une conférence de presse, jeudi à Ouagadougou, pour se prononcer sur la situation nationale.
A en croire le journal Sidwaya, «Harouna Dicko (est) contre la tenue d’élections en 2020» au regard de la situation sécuritaire au Burkina Faso.
C’est à juste titre que Le Pays (privé) arbore les propos de l’homme politique affirmant: «J’exprime mon opposition à la tenue d’élections avant que le Burkina Faso ne recouvre l’intégralité de son territoire».
Evoquant la fête de Saint-Valentin, Le Pays mentionne qu’à Ouagadougou, «l’amour (est) à l’épreuve de la galère», soulignant également qu’il s’agit d’«une fête dévoyée en Afrique».
Pendant ce temps, Sidwaya, dans sa chronique hebdomadaire, s’exclame: «Pauvre Valentin !».
Le chroniqueur de Sidwaya rappelle que «Saint-Valentin nous aurait d’abord rappelés à plus de sincérité et de fidélité, à plus de pardon, de partage et de sacrifice pour l’âme-sœur».
Et de constater que «c’est dans ce noble sens que la fête des amoureux, importée de si loin, pourra se diluer et se métisser convenablement dans nos bonnes mœurs et flirter en toute quiétude avec notre culture. Et ce, pour éviter que Saint-Valentin ne rime avec desseins malsains et libertins».
ALK/cgd/APA