Des acteurs du cinéma africain, présents dans la capitale burkinabè, à l’occasion de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ont entamé des débats autour de l’avenir du cinéma en Afrique.
Selon les organisateurs, il s’agit d’un colloque qui réunit les cinéastes, doyens comme jeunes, autour du thème: «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité».
A l’occasion, les participants devraient discuter et revisiter les 50 années d’existence du FESPACO, «afin de se projeter vers l’avenir pour un cinéma africain qui a sa place dans le monde».
Le colloque connait la participation de grands noms de cinéma sur le continent africain mais aussi de jeunes cinéastes, des chercheurs, des historiens.
Pour Gaston Kaboré, coordonnateur du colloque, il s’avère nécessaire de «comprendre d’abord le fruit de cette longue marche qu’est le FESPACO et en tirer toutes les leçons et nous asseoir ensemble pour inventer le futur de ce festival».
Ainsi, l’une des doyennes du FESPACO, Alimata Salembéré est revenue sur la genèse du festival dont elle a été la première présidente du comité d’organisation, en 1969.
A leur tour, Dikongué Pipa du Cameroun, Timithé Bassory de la Côte d’Ivoire, et bien d’autres ont évoqué les souvenirs de leur premier passage au FESPACO dans les années 69.
Pour l’ensemble des cinéastes, le FESPACO est incontestablement l’une des manifestations panafricaines la mieux réussie du continent et qui traverse le temps.
La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».
ALK/te/APA