Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent divers sujets dont ceux liés à la société et à la politique, sans oublier l’environnement, avec les débats autour de la construction d’un hôpital sur le site d’une forêt classée.
«Futur hôpital de Bobo à Kua : +C’est le meilleur site et nous veillerons au respect de l’environnement+», arbore le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga qui reprend ainsi, les propos du chargé de communication de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, Wang Bowei.
Le journal rappelle que le déclassement d’une portion de la forêt de Kua (localité située dans la commune de Bobo-Dioulasso, à l’Ouest du Burkina) pour l’érection de l’hôpital de référence gracieusement offert par les Chinois, a suscité un tollé.
Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, explique qu’«au regard de la polémique autour de la construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso sur le site de la forêt classée de Kua, le chargé de communication de l’ambassade de Chine, Wang Bowei, était face à la presse, le mercredi 22 mai 2019, pour expliquer les raisons qui ont prévalu au choix de ce site».
Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il titre : «Des techniciens chinois vérifient la qualité du sol dans la forêt de Kua».
La grogne sociale continue d’alimenter les journaux burkinabè qui ont largement commenté l’arrêt du mot d’ordre de grève de la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).
Ainsi, Aujourd’hui au Faso parle de «fin de la grève de la CNSE», tandis que Sidwaya mentionne le «retour à la normale ce 23 mai».
De son côté, L’Observateur Paalga revient sur la question de l’Impôt unique sur les traitements de salaires (IUTS) qui divise l’exécutif et ses partenaires sociaux.
Le confrère fait observer que «les syndicats (sont) invités à une concertation sereine et participative».
Dans sa rubrique ‘’L’Autre regard’’, Sidwaya commente la suspension inattendue du dialogue entre le gouvernement et le monde syndical, titrant : «A trop tirer sur la corde…».
Selon le commentateur, alors que l’on pensait que cette fois-ci était la bonne, la rencontre gouvernement-syndicats, après celle de 2016, n’aura tenu que le temps d’une cérémonie d’ouverture.
«En effet, ouverte le 21 mai 2019 à Ouagadougou par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le traditionnel dialogue entre l’exécutif et les organisations syndicales pourtant prévu du 21 au 26 mai, ne s’est limité qu’à la seule matinée du jour d’ouverture», regrette Sidwaya.
Sous tout autre chapitre, L’Observateur Paalga publie une déclaration du parti politique Le Faso Autrement du Dr Ablassé Ouédraogo, sur l’état de santé du premier général de gendarmerie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé qui a été rapatrié.
Le journal mentionne à sa une, ce titre : «Etat de santé de Djibril Bassolé : Ablassé dénonce +un traitement inhumain et méchant+».
A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Santé de Djibrill Bassolé: Le Faso Autrement met en garde le président du Faso».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso reprend, en guise de titre, cette déclaration de Ablassé Ouédraogo : «Roch Kaboré sera tenu pour responsable si jamais le pire arrivait».
ALK/cat/APA