Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets liés à la justice et à la politique, sans oublier l’économie avec la situation au ministère des Finances.
Le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe qu’au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), un accord a été trouvé entre les syndicats et le gouvernement.
Le journal relate que «de sources bien introduite, la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (CS-MINEFID) et le gouvernement ont trouvé un terrain d’entente hier mardi 23 avril 2019»,
Selon Sidwaya, à l’issue de cet accord, la direction de la lutte a invité les travailleurs du ministère à reprendre convenablement le travail à partir de ce jour 24 avril.
C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche de façon ironique : «Crise au MINEFID : Le réseau revient ce matin !».
Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations’’, mentionne en titre : «Crise au MINEFID : 37% de Burkinabè demandent à l’Etat de virer les +agents récalcitrants+».
Le même journal donne la parole au juriste Wilfried Zoundi qui déclare, à propos de l’ébullition du front social : «Si l’Etat disparait, ce sera nous tous avec».
De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue la réaction de Me Prosper Farama, au sujet du blocage des activités judiciaires.
L’avocat des parties civiles dans le procès du putsch manqué de septembre 2015 estime que la faute incombe principalement aux autorités politiques, car poursuit-il, «c’est à elles (les autorités) de tout mettre en œuvre pour que le service de la justice soit continu».
Sidwaya, dans ses pages «Politique et diplomatie», publie une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) dans laquelle le parti déplore les mouvements d’humeur qui paralysent l’appareil judiciaire et souhaitent «des solutions appropriées».
Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale), mentionne en vitrine : «Lutte contre le terrorisme : Fatigué, Roch négocie avec les groupes djihadistes».
ALK/cat/APA