Les journaux burkinabè de ce jeudi traitent de sujets ayant trait, entre autres, à la politique, au développement et aux faits de société.
Le quotidien national Sidwaya aborde la question du retour à la terre de jeunes ayant effectué des études universitaires, dans un reportage intitulé: «Entrepreneuriat agricole : Ces jeunes diplômés devenus agrobusinessmen».
Selon le journal qui fait un «gros plan sur quelques-uns de ces jeunes», ces derniers sont des diplômés qui s’intéressent de plus en plus à l’entrepreneuriat agricole.
«Ils n’hésitent plus, en effet, à se lancer dans l’agrobusiness, malgré leur niveau d’études supérieures», fait observer le confrère, précisant que ces «intellectuels» préfèrent les champs au «confort» des bureaux.
De son côté, le journal privé Le Quotidien aborde la problématique de la sécurité routière et il titre : «Miss Burkina sensibilise les élèves de Ouaga».
Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina, il reprend à sa Une ces propos du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, lancés aux conseillers municipaux : «Travaillez pour cette ville de Bobo qui vous a tout donné».
Pour sa part, Le Pays (privé) revient sur la récente hausse du prix du carburant, soulignant que «les avis divergent» en ce qui concerne l’appréciation de cette mesure gouvernementale en vigueur depuis le lundi 21 octobre dernier.
Le même quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations’’, parle de la crise sociopolitique au Burkina Faso, mettant en exergue les propos de Assimi Kouanda, ancien président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).
Celui-ci déclare qu’«on ne peut pas faire de réconciliation sans Blaise Compaoré».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche en première page : «Tirailleurs sénégalais : Mon oncle, ce héros qui nous parle par-delà le temps».
Aujourd’hui au Faso, en politique internationale, revient sur la prestation de serment, hier mercredi, du nouveau président de la Tunisie, Kaïs Saïed.
«Hier, celui qui était inconnu dans l’arène politique il n’y a pas longtemps et qui se sera fait une image en se transformant en oracle politico-religieux sur le petit écran est devenu ce 23 octobre 2019, le deuxième président élu depuis la Révolution de 2011, en prêtant serment devant l’Assemblée constituante conformément à l’article 76 de la Constitution», commente le journal.
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