Les quotidiens burkinabè parvenus lundi à APA commentent largement l’actualité marquée par l’attaque terroriste contre un camp militaire au Mali, sans oublier le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS).
«Programme d’urgence pour le Sahel : 51,93% de taux d’exécution physique, malgré l’insécurité», titre le quotidien national Sidwaya, précisant qu’une rencontre avec le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, vendredi dernier, a permis d’examiner les actions réalisées avant de décider d’étendre le PUS à d’autres régions.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que dans le cadre du PUS, «148 projets (ont été) exécutés sur 285 en 2018».
Pendant ce temps, Le Pays renseigne qu’au cours de la réunion du conseil d’orientation stratégique, vendredi dernier, il est ressorti que le programme d’urgence va s’élargir à quatre régions.
De son côté, L’Observateur Paalga consacre sa une à la prochaine présidentielle, arborant : «Réussite des élections de 2020 : Des experts recensent les leviers à actionner».
Dans sa rubrique « Commentons l’évènement », le même journal titre : «Terrorisme au Mali : Le sang continue de couler, le champagne aussi». Selon ce quotidien, le camp militaire de Dioura, dans le cercle de Ténenkou, au centre du Mali, a été l’objet d’une attaque sanglante dans la nuit de samedi à dimanche dernier.
Il souligne que selon diverses sources, entre 8 et 16 militaires de l’armée malienne auraient été tués et une dizaine d’autres portés disparus.
Selon l’éditorialiste de L’Observateur Paalga, «le lourd bilan de cette attaque est un véritable camouflet pour l’armée malienne et indique, si besoin était, que les djihadistes conservent une capacité de nuisance élevée dans le pays».
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso s’interroge : «Attaque contre des FAMA (Forces armées maliennes, Ndlr) : Salve d’avertissement du +mort-vivant+ Amadou Koufa ?».
ALK/te/APA