Dambam, Gudba et Tokabangou, trois villages situés au Nord du pays, ont été attaqués le mercredi 4 août par des groupes armés terroristes.
Une série infernale ! 30 décès, c’est le bilan officiel d’un nouvel assaut au Burkina Faso. Dans un communiqué daté du 5 août, Aimé Barthélémy Simporé, le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, renseigne que les assaillants ont tué « onze civils », emporté « du bétail » et incendié « des concessions ».
Pour voler au secours des populations en détresse, « une unité du détachement militaire de Markoye (Nord), avec des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), a été immédiatement déployée », indique le document.
Leur face-à-face avec les jihadistes, dans les environs de Tokabangou, a été sanglant : « 15 militaires et 4 VDP décédés et plus d’une dizaine de terroristes neutralisés » selon le Colonel-major Simporé.
Actuellement, « la zone est sous contrôle des unités militaires et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres », annonce le ministre burkinabè de la Défense nationale et des Anciens combattants.
ID/APA