L’Unité d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso a dénoncé mercredi, lors de la journée internationale du travail, le manque de dialogue entre les syndicats et le gouvernement.
Pour marquer la célébration du 133e anniversaire de la fête du travail, les syndicats burkinabè regroupés au sein de l’UAS, ont remis une «correspondance de protestation» au gouvernement.
Dans ce document dont APA a reçu copie, l’UAS déplore les retards dans la tenue, voire l’absence des rencontres entre le gouvernement et les syndicats, depuis deux ans.
Les signataires de la lettre déplorent le fait que les rencontres annuelles gouvernement/syndicats qui s’étaient régulièrement tenues autour des cahiers de doléances de l’année en cours, n’ont pas eu lieu depuis 2017.
Pour eux, le gouvernement ne s’est pas préoccupé de rencontrer ses partenaires sociaux.
«Notre protestation vaut d’autant plus que des demandes d’audience introduites par l’UAS sont restées sans suite», déplore l’UAS.
La remise de la correspondance au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS) par les secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes a été l’un des temps forts de la commémoration du 1er mai 2019 à Ouagadougou.
La journée a été également marquée par la tenue d’un meeting des syndicats à la bourse du travail de Ouagadougou.
Dans son message à l’occasion du 1er mai 2919, le ministre en charge de la Fonction publique, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a salué «l’esprit de dialogue des syndicats des travailleurs».
Il a aussi fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.
ALK/cat/APA