Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a exprimé mercredi son inquiétude face « au nombre alarmant d’enfants victimes de viol » depuis le début de la période de confinement au Botswana entamé le 2 avril dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.
« C’est déchirant d’entendre que sur 22 cas de viols signalés, sept sont des enfants âgés de 2 à 13 ans », a déclaré la représentante de l’Unicef dans le pays, Sarah Ng’nja.
Elle a déclaré que son organisation condamnait avec la plus grande fermeté toute forme d’abus et d’exploitation des enfants pendant cette période de confinement.
« En quelques semaines, le Covid-19 a bouleversé la vie des enfants et des familles dans tout le pays. Certains parents se battent pour prendre soin de leurs enfants et les risques en matière de protection des enfants s’accroissent », a déclaré Ng’nja.
Selon le chef adjoint de la police du Botswana, Dinah Marathe, les enquêtes ont révélé que la spirale des viols et des agressions pendant la période de confinement a été commise par des auteurs qui sont des membres de la famille des victimes.
KO/jn/lb/Dng/APA