Le Royaume-Uni a organisé une formation de deux jours à l’intention des officiels angolais en charge de la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages, a-t-on appris dans un communiqué de presse publié mardi.
Les deux pays ont signé un accord de partenariat le 15 janvier dernier par le biais de la ministre angolaise de l’Environnement, Paula Coelho et le chargé d’affaires de l’ambassade d’Angleterre à Luanda, Primrose Lovett.
Le projet de formation est mis en œuvre par l’ONG britannique Stop Ivory, specialisée dans la lutte contre le braconnage.
Des cadres du ministère de l’Environnement et des procureurs de parquet des provinces d’Uige, du Zaïre, de Cwanza Norte, de Bié, de Malange, de Moxico, de Cuando Cubango, de Cabinda et de Cunene ont pris part à la formation.
Le projet vise à augmenter le nombre d’entités ayant le pouvoir d’identifier et de poursuivre les crimes commis contre la faune sauvage à travers le développement et le renforcement des systèmes de justice, de protection de la nature et de surveillance.
La population d’éléphants en Angola a été considérablement réduite au cours des dernières années. On estime que 20.000 éléphants sont tués chaque année, en raison de la forte demande mondiale en ivoire.
Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, Primrose Lovett a déclaré que « si nous permettons à ce type de pratique de continuer, nous serons les témoins de l’extinction des éléphants d’Afrique. Il est de notre responsabilité de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à garantir la survie de cette espèce emblématique et soutenir les communautés vivant avec des éléphants. »
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