Le président Mokgweetsi Masisi a rejeté jeudi les fausses informations selon lesquelles les relations entre le Botswana et l’Angola seraient devenues froides au sujet du partage des eaux du fleuve Okavango.
Selon les médias, il y a une « guerre de l’eau » qui se prépare entre le Botswana et l’Angola, car Gaborone ne veut pas que Luanda bloque l’eau du fleuve ou prenne une quelconque mesure de nature à affecter l’a disponibilité de la ressource au Botswana, parce qu’elle en a besoin pour le Delta d’Okavango.
Des informations indiquent que l’Angola et la Namibie veulent utiliser les eaux d’Okavango pour l’irrigation et la production hydroélectrique; ce qui menacerait le Delta d’Okavango – le pilier de l’industrie touristique du Botswana qui représente plus de 2,8 milliards de dollars par an.
Même si la ministre burundaise des Affaires étrangères et la coopération internationale, Mme Unity Dow, a convenu que le président Masisi a dépêché un émissaire à Luanda pour parler de certaines des questions ci-dessus, elle a nié les informations selon lesquelles il y avait eu une dispute diplomatique sur l’utilisation des eaux d’Okavango.
«Le Botswana et l’Angola, aux côtés de la République de Namibie, coopèrent étroitement au projet de bien préserver le patrimoine mondial du Delta de l’Okavango. Entre autres, ce projet contribuera aux efforts visant à assurer une protection et une gestion coordonnées du bassin versant de l’Okavango », a déclaré Mme Dow.
Elle a critiqué certains journaux locaux pour diffusion de fausses informations « pouvant saper les travaux en cours sur le projet de propriété patrimoniale ».
Le fleuve coule de l’Angola à la Namibie, en passant par le Botswana.
KO/jn/fss/Dng/APA