La 31e session du Sommet arabe a démarré ses travaux, ce mardi à Alger, sous le signe de l' »unification des rangs arabes ».
Plusieurs dirigeants arabes ont fait le déplacement à Alger pour prendre part à ce Sommet arabe, à l’instar du présidenjt égyptien, Abdelfattah Al-Sisi, du président des Iles Comores, Azali Assoumani, du président de l’Etat de Palestine, M. Mahmoud Abbas, du président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younes Al-Menfi ou encore le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani. Le Roi Mohammed VI ne participe pas à ce Sommet, il est représenté par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Annoncée depuis plusieurs semaines via des médias étrangers, la participation du Souverain marocain n’a finalement pas eu lieu.
Le Sommet d’Alger, qui se tient après une absence de plus de trois ans en raison de la pandémie de Covid-19, se fixe l’objectif de parvenir à un consensus sur plusieurs dossiers et défis auxquels est confronté la nation arabe. Il ambitionne d’impulser une nouvelle dynamique à l’action arabe commune, notamment en ce qui concerne plusieurs dossiers, dont la cause palestinienne qui occupe une place centrale à l’ordre du jour de cette session.
Cette réunion se tient aussi dans un contexte très complexes marqué notamment par la continuité des conflits dans plusieurs pays arabes, les répercussions persistantes de la pandémie de Covid-19 et les impacts de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire et énergétique.
Les dirigeants arabes discuteront également des développements de la situation en Libye, au Yémen et en Somalie, de la solidarité avec le Liban et du soutien à la paix et au développement au Soudan et en Somalie, entre autres questions.
Le Sommet arabe débattra aussi de l’ingérence turque en Irak, de l’ingérence iranienne dans les affaires internes des Etats arabes, du respect de la souveraineté des États, de la sauvegarde de la sécurité nationale arabe et la lutte contre le terrorisme, des dangers de l’armement nucléaire israélien pour la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient, ainsi que de plusieurs dossiers économiques et sociaux, outre le soutien aux réfugiés et aux personnes déplacées en Irak et dans les pays arabes.
Il est également prévu que la Ligue arabe présente au Sommet une stratégie pour la sécurité alimentaire à la lumière des défis imposés par la crise ukraino-russe sur les pays arabes.
Plusieurs pays arabes dépendent en effet des deux pays en conflit, la Russie et l’Ukraine, à plus de 60% pour obtenir leurs importations de céréales, outre le fait que le déficit alimentaire arabe oscille entre 35 et 45 milliards de dollars malgré l’existence de potentiels dans la région arabe, que ce soit en termes de ressources en eau, de géographie ou de diversité climatique qui permettent aux pays arabes d’atteindre une augmentation du pourcentage d’autosuffisance dans la plupart des produits alimentaires.
HA/APA