En réitérant son attachement au retour à l’ordre constitutionnel au Niger et son soutien au président Bazoum, l’Algérie « met en garde contre les intentions d’interventions militaires étrangères ».
L’Algérie met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères qui sont, malheureusement, considérées comme des options envisageables et utilisables alors qu’elles ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle, indique mardi un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.
La diplomatie algérienne renouvelle son profond attachement au retour à l’ordre constitutionnel au Niger et au respect des exigences de l’Etat de droit.
Dans cet esprit, Alger réaffirme son soutien à Mohamed Bazoum comme Président légitime de la République du Niger, ajoutant que « le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques qui éviteront au Niger frère et à l’ensemble de la région un surcroit d’insécurité et d’instabilité et à nos peuples un surcroit d’adversité et d’épreuves ».
L’Algérie a condamné « fermement » le coup d’État le jour même de son exécution.
Dimanche, les pays de la CEDEAO (communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest), réunis à Abuja, ont lancé un ultimatum d’une semaine à la junte militaire pour un retour à l’ordre constitutionnel et au rétablissement du président Bazoum dans ses fonctions.
La CEDEAO a mis en garde qu’elle n’excluait pas l’usage de la force contre les putschistes.
HA/APA