L’ancien président sud-africain a critiqué les membres de l’ANC pour avoir servi leurs propres intérêts depuis leur accession au pouvoir en 1994.
Thabo Mbeki, l’ancien Président sud-africain, a appelé à un dialogue national sérieux après les élections générales du 29 mai pour contrer « le sabotage de l’État » menaçant les institutions démocratiques du pays.
Il a souligné que la « contre-révolution » avait compromis le gouvernement démocratique et affaibli des entités publiques telles que le Service des impôts (SARS) et la compagnie d’électricité Eskom.
Mbeki a insisté sur la nécessité d’un dialogue inclusif avec la société civile, les partis politiques, les entreprises, les syndicats et d’autres acteurs nationaux pour remédier à la paralysie de l’État sous l’égide de l’ANC.
L’ancien président sud-africain a critiqué les membres de l’ANC pour avoir servi leurs propres intérêts depuis leur accession au pouvoir en 1994, déplorant les souffrances infligées aux citoyens par cette contre-révolution.
En outre, Mbeki a exprimé son désarroi quant au manque de renouveau au sein de l’ANC et à son incapacité à enrayer son déclin, affirmant que le parti n’avait pas encore restauré sa légitimité.
Un rapport de la Commission judiciaire d’enquête sur la « capture de l’État » en 2022 a révélé la suffocation et la faillite de presque tous les organes de l’État par les dirigeants de l’ANC, au pouvoir depuis la fin du régime de la minorité blanche en 1994.
Ce rapport a mis en lumière la corruption systémique impliquant des hauts responsables de l’ANC dans toutes les administrations de l’État.
AC/APA