Le nouveau mutant du coronavirus, récemment découvert en Afrique du Sud, signale l’urgence de réduire la fracture vaccinale dans le monde, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.
Omicron. C’est le nom donné au nouveau variant de la Covid-19. Depuis son apparition fin 2019 à Wuhan, en Chine, le virus originel donne du fil à retordre à ceux qui le combattent en mutant continuellement.
À ce jour, de nombreuses zones d’ombre entourent le nouveau variant, mais l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’il constitue « un risque très élevé » pour la planète. Face à l’inconnu, certains pays ont tout simplement refermé leurs frontières en attendant d’y voir plus clair.
Pour Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud, le monde aurait pu ne pas en arriver là si les mises en garde contre « l’apartheid vaccinal » avaient été prises au pied de la lettre. Dans les pays développés, il est question de 3e dose de vaccin alors que les pays du Sud sont à la traîne.
À en croire le successeur de Jacob Zuma, « l’inégalité dans l’accès aux vaccins ne coûte pas seulement des vies et des moyens de subsistance. Elle menace également les efforts mondiaux pour surmonter la pandémie ».
S’exprimant dimanche soir à la télévision, Cyril Ramaphosa a affirmé qu’il existe « une forte probabilité d’émergence de formes plus graves de variants » si la campagne de vaccination ne décolle pas dans les pays en développement.
Officiellement, le variant Omicron est aussi présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et en Océanie. Le monde retient son souffle.
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