L’ancien président Jacob Zuma « n’a rien fait de mal et le parti du Congrès national africain (ANC) ne prendra aucune mesure contre lui », a déclaré jeudi à Soweto, le secrétaire général de l’ANC, Ace Magashule.
Magashule s’exprimait suite à des informations selon lesquelles Zuma devrait être convoqué par le parti pour être sanctionné pour son refus de comparaître devant la Commission d’enquête pour corruption qui enquête sur le vol de fonds publics sous son régime de neuf ans qui a pris fin en 2018.
Zuma avait demandé à la Cour constitutionnelle d’empêcher la Commission d’exiger sa présence aux audiences de l’enquête.
Le tribunal a toutefois jugé que l’ancien président n’avait pas d’autre choix que d’assister aux audiences de la Commission en tant que témoin dans « une affaire d’intérêt public », à la suite de témoignages l’impliquant dans des activités présumées de corruption.
Répondant à la décision du tribunal selon laquelle il devrait assister à la procédure, Zuma a déclaré qu’il boycotterait le procès, ajoutant que le tribunal avait été « politisé ».
Magashule, s’adressant aux journalistes a déclaré qu’il n’y avait aucune raison pour que Zuma soit sanctionné et soit suspendu du parti au pouvoir pour avoir défié la décision de la Cour constitutionnelle l’obligeant à comparaître devant la Commission d’enquête.
« Laissez le camarade Zuma tranquille ; laissez-le. Pourquoi devrais-je le rappeler à l’ordre ? Qu’a-t-il fait de mal ? », a répondu Magashule à un journaliste.
Selon lui, « il n’y a aucune structure de l’ANC, que ce soit dans la province ou la région, qui puisse appeler à la discipline de Zuma. Ils (les critiques de Zuma) sont disqualifiés ».
La prochaine comparution de Zuma est prévue le 15 février prochain.
NM/jn/fss/te/APA