Le discours sur l’état de la nation du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été perturbé par le parti d’opposition, « Economic Freedom Fighters (EFF) », un incident que le dirigeant de la nation arc-en-ciel a qualifié de « regrettable », a appris APA vendredi.
S’exprimant vendredi devant la presse, juste après le départ du Presidential Golf Challenge au Cap, le président Ramaphosa a déclaré que « les incidents de jeudi, orchestrées par le leader de l’EFF, Julius Malema, ont retardé l’occasion pour les Sud-Africains d’entendre le discours sur l’état de la nation qui réservait une réponse aux défis économiques et autres du pays ».
« Il est regrettable que nous ayons dû attendre une heure et demie pour commencer le discours sur l’état de la nation. Et pour moi, c’est un délai qui a été imposé au peuple sud-africain. Il est donc très regrettable qu’en tant que parlementaires, nous ayons fait preuve d’un tel mépris pour les gens ordinaires qui voulaient entendre le message », a-t-il déclaré.
Malema et ses collègues députés du FEP ont perturbé l’allocution du président de la République en raison de leur demande d’expulsion de la Chambre de l’ancien président de l’apartheid, FW de Klerk et du ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan.
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