Le président a nommé un ministre de l’Électricité pour une réponse plus efficiente.
L’Afrique du Sud a déclaré l’état de catastrophe nationale en réponse à la crise énergétique prolongée que traverse le pays depuis plusieurs jours.
« En temps de crise, nous avons besoin d’un seul point de commandement et d’une seule ligne de marche », a déclaré jeudi dernier, le président Cyril Ramaphosa devant les parlementaires, à l’occasion de son discours sur l’état de la nation.
« Tout comme nous nous attaquons à la cause de la crise, nous devons également nous attaquer à son impact. La crise a progressivement évolué pour affecter chaque partie de la société », a ajouté le chef de l’Etat sud-africain.
Il a souligné les conséquences négatives que la crise a eue sur la vie économique du pays, des agriculteurs aux entreprises et parmi la frange de la population la plus vulnérable.
Face à cette situation, il a plaidé pour une action commune afin d’« atténuer l’impact de la crise sur les agriculteurs, sur les petites entreprises, sur notre infrastructure hydraulique, sur notre réseau de transport et sur un certain nombre d’autres domaines et installations qui affectent la vie de nos concitoyens ».
« En considérant toutes ces questions et la crise dans laquelle nous sommes, le Centre national de gestion des catastrophes a par conséquent classé la crise énergétique et son impact comme une catastrophe nationale », a-t-il expliqué.
« Nous déclarons donc un état de catastrophe nationale pour répondre à la crise de l’électricité et à ses effets sur notre pays », a déclaré M. Ramaphosa.
Le président a aussi annoncé la nomination d’un ministre de l’Électricité pour mieux répondre à cette crise énergétique. Le nouveau ministre est placé sous son autorité directe, a-t-il annoncé, arguant que « des circonstances extraordinaires appellent des mesures extraordinaires ».
« La crise énergétique est une menace existentielle pour notre économie et notre tissu social. Nous ne devons ménager aucun effort et ne tolérer aucun retard dans la mise en œuvre de ces mesures », a-t-il conclu.
NM/as/lb/ac/APA