Cette décision est prise après les pires inondations de l’histoire du pays qui ont causé la mort de 440 personnes et d’importants dégâts matériels.
Cette mesure publiée au journal officiel par la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, a été prise à la suite d’une session spéciale du cabinet samedi.
« Il s’agit d’assurer une réponse efficace dans toutes les sphères du gouvernement aux événements météorologiques extrêmes qui se sont produits dans plusieurs régions du pays », a déclaré M. Ramaphosa dans une allocution télévisée à la nation dimanche soir.
La responsabilité première de la coordination et de la gestion de la catastrophe, a-t-il ajouté, est « attribuée à la sphère nationale du gouvernement, en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et les municipalités ».
La déclaration de l’état de catastrophe nationale permettrait de mobiliser davantage de ressources, de capacités et d’expertise technique pour fournir des secours, un redressement et une réhabilitation aux communautés touchées, a déclaré M. Ramaphosa.
À ce jour, 443 personnes ont été tuées à la suite des inondations principalement dans la régionde Durban, ville portuaire de 3,5 millions d’habitants dans le KwaZulu-Natal ouverte sur l’océan Indien. 48 autres personnes sont toujours portées disparues.
Environ 4 000 maisons ont été complètement détruites et plus de 8 300 ont été partiellement endommagées, tandis que plus de 40 000 personnes ont été déplacées, a indiqué le dirigeant sud-africain.
Plus de 600 écoles ont été détruites ainsi que 66 établissements de santé dans la province. Selon l’Institut national de météorologie, aucun risque d’inondation n’est plus redouté dans les jours à venir et les précipitations devraient « se dissiper » d’ici mercredi.
M. Ramaphosa a indiqué que le coût des inondations pour les entreprises n’avait pas encore été déterminé, mais il a noté que le port de Durban, l’un des plus touchés, est l’un des terminaux de transport maritime les plus fréquentés d’Afrique et constitue une voie de communication essentielle pour le commerce entre l’Afrique du Sud et le reste du monde.
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