L’Association de diffusion et de défense de la langue arabe en Mauritanie a appelé à stopper l’usage de la langue française dans les documents officiels du pays, selon un communiqué rendu public lundi à Nouakchott, qualifiant ainsi le français de « langue du colonisateur ».
La rédaction des documents officiels en langue française est contraire à la Constitution, a souligné l’ONG qui a déploré la poursuite d’émission de notes émanant du gouvernement et écrites dans cette langue étrangère.
La Loi fondamentale mauritanienne qualifie de « langue officielle » l’arabe et de « langues nationales » les dialectes des communautés négro-africaines, en l’occurrence le pulaar, le soninké et le wolof.
Une bonne partie de l’administration mauritanienne continue de rédiger ses documents officiels en français.
Le fait de « s’adresser délibérément aux gens avec ce qu’ils ne comprennent pas constitue une préméditation qui ressemble à un défi », a dénoncé l’Association de diffusion et de défense de la langue arabe.
La revendication de l’usage de l’arabe dans l’administration est devenue de plus en plus récurrentes ces derniers temps en Mauritanie.
MOO/te/APA