Le terminal pétrolier de la capitale économique ivoirienne a été le théâtre d’un exercice réussi de simulation d’incendie.
La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci, publique) a effectué mercredi un exercice incendie, réussi, à son terminal pétrolier à Abidjan-Vridi, avec l’activation de son Plan d’opération interne (POI). Ce test d’incendie annuel, soutenu par des partenaires extérieurs en termes d’assistance, a été «très satisfaisant», a déclaré à l’issue de la simulation, le directeur général de la Gestoci Ibrahima Doumbia, lors d’un point de conférence tenu sur le site du terminal pétrolier.
Il a pour objectif d’évaluer l’efficacité de l’organisation de la Gestoci, la réactivité des agents en charge de la sécurité incendie face à un sinistre de grande ampleur, les moyens humains, technologiques et le matériel de lutte contre l’incendie.
L’alerte incendie a été donnée à 10h02 GMT (heure locale) à la suite d’un feu survenu au bac B21, un poste de chargement de produits pétroliers. La hiérarchie informée, elle a demandé une intervention de ses partenaires traditionnels : la SIR, la Petroci, le GSPM (pompiers), le Port d’Abidjan et la gendarmerie.
La sécurité de la Gestoci va constituer cinq équipes d’attaque du feu comprenant un groupe chargé de mettre en service les motopompes incendie en vue de la protection et du refroidissement des centres emplisseurs, des sphères et des bacs B16, C21, C23.
Il ressort au terme des interventions, aucune perte en vie humaine, selon le porte-parole de la société, Abdoul Aziz Koulibaly, qui a cependant fait état de trois blessés dont un brûlé suite à la collusion de deux camions citerne.
Les installations d’exploitation n’ont « pas été affectées à part le BAC B21 qui a subi d’importants dommages », a assuré M. Koulibaly, qui a appelé au nom du directeur général les populations à vaquer à leurs occupations.
Cet exercice a enregistré également l’intervention de l’Office national de la protection civile (ONPC), le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), la police nationale et le SAMU. Ce qui a permis aux soldats du feu de circonscrire l’incendie en toute sécurité.
AP/ls/APA