Dix-neuf de ces rapports ont été transmis aux procureurs des tribunaux de la grande instance de Niamey et Dosso.
Le président nigérien Mohamed Bazoum est décidé à lutter contre la pauvreté et la mal-gouvernance dans cet Etat du Sahel en proie à la menace jihadiste. Élu à la tête du pays en février 2021, le successeur de Issoufou Mahamadou, mesure l’immense chantier dans ce pays classé parmi les plus pauvres du monde en 2022.
L’Inspection générale d’Etat (IGE) a produit pour l’année 2021, soixante-treize (73) rapports sur la mal-gouvernance et le détournement de deniers publics. Ces rapports, souligne le communiqué de la présidence du Niger, sont répartis comme suit : 30 rapports sur les délits et dénonciations, 27 sur les contrôles des recettes et 16 sur le contrôle des dépenses et réalisations physiques des structures déconcentrées des ministères de la Santé publique, de l’hydraulique de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Environnement.
Le ministre de la Justice a décidé d’engager des poursuites contre les personnes épinglées pour ces délits économiques dans les tribunaux de Niamey et Dosso. Ainsi, en suivant les recommandations des vérificateurs, 19 rapports ont été transmis aux procureurs des tribunaux de la grande instance de Niamey et Dosso.
Selon le dernier indice annuel de l’organisation non gouvernementale Transparency International de janvier 2022, la corruption gagne toujours au Niger, qui a connu pas moins de quatre coups d’Etat réussis en soixante ans d’indépendance. Sur 180 pays, le pays a été classé 124e avec une note de 31 sur 100, perdant même un point par rapport à l’indice 2020.
CD/APA