Les enjeux de la rentrée politique, l’Union du Maghreb arabe et le secteur agroalimentaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée politique, écrit que si la priorité de la majorité est de donner un nouveau souffle à l’investissement, l’amélioration du microcosme de l’emploi s’affiche comme une condition inéluctable, à commencer par la très polémique fixation du montant du salaire minimum légal.
Vu les ambitions du Royaume, la priorité est pour les filières à forte valeur ajoutée, dont l’industrie et l’agriculture, relève le quotidien, notant que la revalorisation dédiée aux travailleurs dans ces secteurs est de 5% et devrait être actée en septembre prochain, sauf imprévu.
Certes, cette revalorisation fait partie d’un large chantier social, qu’il faut voir dans son ensemble et qui comprend plusieurs plans visant à soutenir les populations vulnérables, mais le PLF 2023, dont l’examen et la finalisation marqueront la rentrée politique, pourrait être l’occasion d’ajouter « une pincée de mesures d’ascension sociale supplémentaires », suggère-t-il.
Pour cela, l’introduction d’une “fiscalité des ménages”, qui prend en compte la réalité socioéconomique de la population, dont les principales préoccupations sont souvent liées aux coûts associés aux soins médicaux et à l’éducation, “serait un bon début”, explique-t-il.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’Union du Maghreb arabe, écrit que cette Union “poursuit sa déconfiture”, aggravée par “le dérapage du président tunisien”, dont le régime est “de plus en plus inféodé au pouvoir algérien” qui, à son tour, “instrumentalise depuis des décennies le dossier du Sahara”.
Aujourd’hui, le Royaume a tout à gagner en misant sur des coalitions « prometteuses » avec des puissances africaines, plutôt que sur un “rêve hypothéqué”, estime le quotidien.
“Inutile donc de perdre davantage de temps avec des partenaires qui ne cachent plus leur hostilité. L’unité ne devient un objectif raisonnable que si les dirigeants, au même titre que les peuples, sont convaincus de son utilité pour leur survie d’abord, et leur bien-être ensuite”, soutient-il.
+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le secteur de l’agroalimentaire fait partie des grands gagnants de la dépression actuelle et que le Maroc est bien placé pour le savoir.
Car, les prix des produits alimentaires ont grimpé de 65% entre 2019 et 2021, ce qui a mécaniquement généré un niveau record du chiffre d’affaires pour les opérateurs à l’échelle mondiale de l’ordre de 8.600 milliards de dollars.
Les projections disent que ce chiffre qui atteindra les 10.000 milliards en 2030 se trouve être aussi à l’horizon de la stratégie agricole marocaine, Al Jayl Akhdar, rapporte-t-il, évoquant un “volume extraordinaire d’opportunités qui va s’offrir dans les années qui viennent au secteur agricole national et aux industriels”.
HA/APA