Le développement des investissements au Maroc, les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine et la dernière réunion de la majorité sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le développement des investissements au Maroc, écrit que malgré une conjoncture internationale assez difficile, le gouvernement est en train de « mettre les bouchées doubles » pour l’accélération des investissements, comme cela laisse déduire de la réunion présidée par le chef du gouvernement avec les représentants du secteur bancaire et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).
Il est aujourd’hui question d’augmenter la participation du privé dans les grands projets créateurs de valeur et d’emploi, estime le quotidien, soulignant l’importance majeure de profiter aujourd’hui de la reprise pour permettre à l’économie nationale de retrouver son rythme.
Le gouvernement entend ainsi « maintenir le cap » en associant les entreprises au grand effort national de développement, constate-t-il.
+L’Opinion+, qui évoque les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que vu d’ici, du lointain Maroc où l’on se débat pour « exorciser » les effets conjugués de la crise du Covid et de la sécheresse, ce conflit paraît « tellement proche qu’on a l’impression qu’il est à notre porte ».
En plus de Marocains, étudiants ou autres, toujours coincés en Ukraine, ce sont les effets de ce conflit sur les cours mondiaux des matières premières, céréales et hydrocarbures en tête, qui suscitent les plus fortes inquiétudes, juge l’éditorialiste.
Il estime délicat de relever les immenses défis que pose la conjonction inédite entre des événements aussi catastrophiques que la sécheresse, l’explosion des coûts des matières premières en raison des impacts cumulés de la pandémie du Covid, qui ne feront que s’exacerber par la guerre en Ukraine, l’explosion du chômage et le “vacillement” de pans entiers de l’économie.
+L’Economiste+, qui revient sur la dernière réunion de la majorité, écrit qu’alors que tout le monde s’attendait à l’annonce de décisions concrètes pour riposter à la hausse des prix, les trois dirigeants de la majorité (RNI, PI et PAM) ont fait valoir les différentes pressions exercées sur le budget, avec un total des charges supportées par l’État de l’ordre d’une quarantaine de milliards de dirhams.
Rien à voir avec le programme destiné à atténuer les effets de la sécheresse, un dispositif précis et concret qui permet d’injecter 10 milliards de DH dans le monde rural, relève le journal.
Pourtant, il y a encore peu, quand deux des dirigeants de la majorité étaient dans l’opposition, ils réclamaient à cor et à cri au gouvernement des mesures concrètes pour augmenter le pouvoir d’achat des citoyens, relève-t-il.
HA/APA