La problématique de l’emploi, la propreté de la ville de Marrakech et la diplomatie marocaine concernant le conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la problématique de l’emploi, écrit que le doublement du volume de l’investissement privé est un passage obligé vers une croissance génératrice d’emplois.
Les investissements publics étant par nature concentrés sur les équipements et infrastructures, ce sont les opérateurs privés qui demeurent le principal canal pour la création massive d’emplois dont le Maroc a grandement besoin, constate le journal.
La preuve, sur les presque 27 millions de citoyens en âge de travailler, qui ont 15 ans et plus, 14 millions, donc plus de la moitié, sont totalement en dehors du marché du travail, explique-t-il.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur la propreté de la ville de Marrakech, dénonce un « laisser-aller inadmissible » pour la capitale touristique du Maroc, celle même qui “rafle distinctions sur distinctions à travers le monde”.
Bien que deux nouveaux délégataires chargés de la propreté aient démarré en janvier 2021 sur la base d’un nouveau cahier des charges et qu’un 3e prestataire ait été spécialement dédié à l’entretien des plantes et de l’aménagement des espaces verts, « rien n’est visible sur le terrain », constate le quotidien.
« A qui la faute? Aux élus, aux délégataires, à l’incivisme? Que dire aux professionnels du tourisme qui se sont battus comme des lions pendant toute cette crise sanitaire pour rouvrir la ville et leurs hôtels aux voyageurs? Quelle image offrir à ces touristes, qu’on espère avec ferveur, et qui viendront flâner dans les rues? », se demande-t-il,
+L’Opinion+, qui revient sur la diplomatie marocaine concernant le conflit russo-ukrainien, écrit que le communiqué publié samedi par le ministère marocain des Affaires étrangères concernant le conflit déclenché par la Russie contre l’Ukraine est « une démonstration d’équilibrisme qui mérite d’être saluée ».
Le Maroc a décidé d’assumer ses responsabilités en tant que membre agissant de la communauté internationale en rappelant certains principes de base de sa doctrine diplomatique dont celui du respect de l’intégrité territoriale des États, ainsi que des évidences comme la proscription du recours à la violence, explique la publication.
HA/APA