Les chefs d’Etat ouest africains n’ont pas décidé de nouvelles sanctions contre Ouagadougou.
Ouf de soulagement pour la junte militaire qui a pris le pouvoir au Burkina Faso ! Réunie en sommet extraordinaire ce jeudi 3 février 2022 à Accra, au Ghana, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pas imposé de nouvelles sanctions à ce pays d’Afrique de l’Ouest, après le putsch du 24 janvier dernier.
Toutefois, l’organisation sous-régionale a demandé au chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo de donner un chronogramme assez raisonnable permettant d’aller aux élections. Elle a également exigé la libération du président déchu, Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée depuis le putsch.
Lors d’un sommet virtuel des chefs d’Etat le 28 janvier 2022, la Cédéao avait décidé de suspendre le Burkina Faso de ses instances.
Le nouvel homme fort de Ouagadougou a annoncé dans la soirée de mercredi, la levée du couvre-feu instauré après la prise du pouvoir. En vigueur depuis le 24 janvier et la chute de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré, le couvre-feu instauré sur toute l’étendue du territoire de 21 heures à 4 heures, a été levé bien que certaines restrictions restent en place selon un communiqué du chef de l’État, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo, lu à la télévision publique.
« Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), président du Faso, chef de l’État, informe l’opinion publique nationale de la levée totale de la mesure de couvre-feu à compter de ce jour, 2 février », indique le communiqué.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a également procédé à des changements à la tête de la hiérarchie militaire.
TE/APA