La recherche scientifique, le bilan de l’année 2021 et l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la recherche scientifique au Maroc, déplore que la recherche scientifique soit encore visiblement reléguée aux derniers rangs des priorités au moment où paradoxalement ce sujet fait l’unanimité, précisant que le budget annuel de la recherche scientifique dans les universités marocaines ne dépasse pas les 200 millions de dirhams, soit environ 0,02% du PIB.
« Un niveau honteusement bas » pour une économie qui se projette déjà dans le futur et qui ambitionne de devenir émergente, créatrice de valeur ajoutée et, surtout, moins dépendante de l’étranger dans beaucoup de secteurs, estime le journal.
Il attribue la responsabilité de cette situation aussi bien à l’État qu’aux opérateurs économiques qui, étant les premiers bénéficiaires des fruits de la recherche et de l’innovation, sont censés aussi être les premiers investisseurs dans la R&D.
+L’Opinion+, qui aborde le bilan de l’année 2021, écrit que cette année reste avant tout l’année du retour à « un semblant de vie normale », notamment après l’assouplissement des mesures restrictives suite à l’amélioration de la situation épidémiologique.
2021 a été une année chargée en événements politiques, notamment des élections générales réussies avec un taux de participation record, particulièrement dans les provinces du Sud, le lancement officiel du Nouveau Modèle de Développement, la mise en œuvre du chantier de la couverture sociale généralisée ou encore le lancement d’exploitation de gisements de gaz onshore et offshore, ajoute la publication.
2021 sera aussi remémorée comme l’année de la fin du double jeu sur le dossier du Sahara, ajoute-t-il, constatant que dorénavant les provinces du Sud ne pourront être exclues des partenariats conclus avec le Royaume.
+L’Économiste+, qui revient sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, une mesure contestée par les avocats, écrit que pour mettre fin aux contestations des avocats, le ministre de la Justice s’est dit “ouvert à toute solution”, mais que “sur l’annulation de la disposition qui relève de la loi, il demeure intraitable”.
Certes, cette épreuve a “cimenté” les avocats au point de paraître comme une force compacte que le système judiciaire doit “calculer” avant d’entreprendre toute tentative de réforme.
Cependant, dans l’opinion publique, leur image risque de “prendre de nouveaux coups”, puisqu’ils sont “des citoyens comme tout le monde” et qu’ils “doivent par conséquent se soumettre aux procédures de contrôle en vigueur”, relève-t-il.
HA/APA