Le Président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko, a appelé l’Etat à «satisfaire les revendications des greffiers dans la mesure du possible », afin d’éviter la persistance de la grève de ces derniers dont le mouvement d’humeur impacte négativement « le fonctionnement du service public de la justice ».
« Quand une partie de la justice est en grève forcément ça a un impact sur le fonctionnement du service public », a notamment souligné M. Téliko qui était mercredi l’invité du Grand oral de l’Agence de presse africaine (APA).
« Cette grève, a-t-il insisté, contribue à rendre les choses beaucoup plus difficiles, à la fois pour les usagers de ce service public et aussi pour les acteurs de la justice ».
Selon M. Teliko, la position de l’instance qu’il dirige « est que les autorités politiques doivent tout faire pour satisfaire dans la mesure du possible les revendications des greffiers parce qu’il y va du fonctionnement de ce service public surtout de la satisfaction des usagers ».
Le syndicat des travailleurs de la justice, après un débrayage observé lundi dernier, a décrété un arrêt de travail de 72 heures, allant de mercredi à vendredi.
Les greffiers exigent du gouvernement le respect de ses engagements conformément au protocole d’accord du 17 octobre 2018 signé avec l’Etat. La revendication des greffiers porte notamment sur l’amélioration de leur traitement salarial, l’allocation d’une indemnité de logement réclamée depuis 2013, l’augmentation de l’indemnité de participation à la judicature et l’octroi d’une prime d’incitation à la célérité.
OKF/cat/APA