Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa a été contraint d’ »courter ses vacances annuelles pour faire face à une grève d’un mois des médecins qui a paralysé les hôpitaux publics.
Mnangagwa a déclaré mardi soir qu’il reprendrait immédiatement ses fonctions alors que le gouvernement cherche une solution à la paralysie du secteur de la santé publique, causée par la grève des médecins en formation.
« J’ai raccourci mes vacances pour être en consultation immédiate et active avec le président par intérim afin de résoudre la situation dans le secteur de la santé », a déclaré Mnangagwa.
La décision de Mnangagwa d’écourter ses vacances annuelles fait suite à l’annonce faite mardi par le vice-président Constantino Chiwenga que le gouvernement était dans une impasse dans ses négociations avec les médecins en grève.
Les médecins refusent d’aller travailler depuis le 1er décembre 2018 pour protester contre les mauvaises conditions de travail dans les hôpitaux publics et les bas salaires et exiger leur paiement en dollars américains.
Dans son discours du Nouvel An, Chiwenga a déclaré que le gouvernement n’a pas les moyens de payer les salaires en dollars américains.
Cet ancien chef de l’armée a réitéré une menace antérieure de congédier les médecins en grève, une mesure qui ne semble pas fonctionner car, les médecins demeurent inflexibles quant au fait qu’ils ne retourneraient pas au travail sans la satisfaction de leurs demandes.
JN/lb/te/APA