Des chefs de la rébellion tchadienne disséminée aux frontières tchado-libyenne et tchado-soudanienne, sont visés par un mandat d’arrêt lancé par la Libye, a-t-on appris samedi, de sources médiatiques.
Les rebelles tchadiens cités dans ce mandat d’arrêt, sont Timan Erdimi de l’UFR, Mahamat Hassan Boulmaye du CCMSR, Mahamat Mahdi Ali du FACT, le général Mahamat Nouri Allatchi de l’UFDD et Kingabé Ougouzeimi de Tapoul qui vient de démissionner de son poste de secrétaire général du CCMSR, selon Rfi.
Toutes ces factions rebelles sont basées, soit en Libye soit au Soudan. Le chef de l’UFR Timan Erdimi et le général Mahamat Nouri avaient mené l’assaut sur la capitale tchadienne, N’Djaména, en février 2008. Depuis, leurs troupes, du moins, de qui en reste, n’ont jamais lancé une attaque contre l’armée tchadienne contrairement aux éléments du CCMSR très actifs à la frontière entre le Tchad et la Libye.
Le gouvernement tchadien qui a déploré d’importants éléments à la frontière nord n’a pas réagi à cette annonce des autorités libyennes.
AHD/te/APA