Les écoles privées en Mauritanie ont entamé, jeudi, une grève de trois jours pour protester contre des impôts jugés exorbitants, a-t-on constaté à Nouakchott.
La grève vise à convaincre les autorités de revenir sur leur décision prise l’année dernière et entrée en application au début de l’année scolaire en cours.
La direction des impôts en Mauritanie a classé un certain nombre d’écoles privées dans la catégorie de sociétés d’investissement et leur a imposé des taxes supplémentaires au lieu de la taxe forfaitaire qu’elles versaient annuellement.
En vertu de la nouvelle classification, les écoles en question sont désormais tenues de payer des impôts proportionnels à leurs revenus.
Dans ce cadre, les propriétaires desdites écoles ont été convoqués la semaine dernière et ont été priés de fournir un certain nombre d’informations sur leurs établissements comme le nombre d’élèves et de fonctionnaires et les salaires de ces derniers.
Ces propriétaires exigent qu’une nouvelle loi soit mise en place pour prendre en compte la particularité des écoles en tant qu’établissements fournissant un service social et pédagogique.
Ils ont menacé d’abandonner ce service si l’Etat ne revient pas sur sa décision d’augmenter les impôts.
MOO/te/APA