Les dix soldats tchadiens de la MINUSMA, tués le 20 janvier au Mali, ont été inhumés ce lundi au cimetière militaire de N’Djaména, en présence, notamment, du chef de l’Etat Idriss Déby, du chef de la mission onusienne, Mahamat Saleh Annadif, et de Khamis Camara, représentant du gouvernement malien.
Les dix casques bleus tchadiens ont trouvé la mort dans une attaque de leur camp à Aguelock (nord du Mali) perpétrée par des individus venus à bord de mototaxis et lourdement armés. 25 autres soldats tchadiens ont été blessés dans cet assaut.
Avant l’inhumation, il y a eu une cérémonie d’hommage au camp de 27 du Groupement des écoles interarmées (GEMIA) durant laquelle les victimes ont reçu des décorations à titre posthume de la part de l’Etat du Mali ainsi que de leur pays, le Tchad.
Au cimetière militaire, c’est le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby qui a personnellement donné le premier coup de pelle lors de l’enterrement des dépouilles mortelles.
Le ministre malien de la Défense, Tchiera Coulibaly, tout en condamnant l’attaque contre le contingent tchadien qu’il a qualifiée de « lâche et barbare », a affirmé que des exactions du genre ne font que renforcer la détermination des pays engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
AHD/cat/APA