Maria Rosa Vaz Goudiaby, la première dame de la Guinée-Bissau a plaidé, mercredi à Bissau, pour l’instauration de la paix et de la stabilité politique, soulignant qu’elles ont longtemps fait défaut dans son pays.
« Le monde moderne exige plus de responsabilité sociale, plus d’affection, plus d’opportunités d’emploi, plus d’émotion dans la vie politique, sociale, économique et culturelle », a notamment déclaré Rosa Vaz, à l’ouverture du 2ème Forum des femmes et des filles pour la paix axé sur le thème : « Femmes réunies dans la lutte pour la réconciliation, la paix et le développement de la Guinée-Bissau ».
Plus de 400 femmes venues des quatre coins de la Guinée-Bissau mais aussi de la sous-région participent à cette rencontre qui se déroule à Bissau pendant deux jours. Dans son intervention, la première dame de la Guinée-Bissau est revenue sur le rôle des femmes dans le progrès social en insistant sur leur capacité à « concilier les tâches domestiques et le travail ».
Toutefois, Maria Rosa Vaz Goudiaby a dénoncé le mauvais usage de gros mots comme « discrimination et infériorité» qui, selon « sépare l’homme de la femme, le père de sa fille, la mère de l’enfant et le frère de la sœur ».
De son côté, Francisca Vaz, la présidente du Conseil des femmes qui a organisé l’événement a affirmé que son «objectif est de trouver la paix et la stabilité politique en Guinée-Bissau et de convaincre les politiciens qu’il est temps de valoriser les femmes ».
Selon elles, les femmes ont «commencé le combat il y a un an et (ont) d’excellents résultats avec, entre autres, la participation à l’élaboration de la loi sur la parité, le Code de conduite électorale et le pacte de stabilité gouvernementale».
NM/id/cat/APA