Le Gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés, en pourparlers de paix depuis le 24 janvier dernier à Khartoum, ont abouti à une entente, après avoir résolu les deux points de désaccord qui bloquaient l’issue de leur rencontre, a annoncé le ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République, Firmin Ngrébada.
Les points de désaccord étaient l’amnistie en faveur des rebelles et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dirigé par ces derniers.
Ngrébada qui s’exprimait dimanche sur la radio nationale, a juste signalé l’accord avec les groupes armés sur leurs différents points de revendications avant d’affirmer que ses compatriotes découvriront les termes de l’accord mardi prochain, date prévue pour sa signature par les différentes parties.
Cependant à en croire certains médias privés de Bangui, en plus d’accepter toutes les revendications des groupes armés, le gouvernement se serait engagé à mettre en place une brigade conjointe avec les rebelles en vue de ramener la paix dans le pays.
Les pourparlers de paix ont eu lieu sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies, après deux ans de préparation.
Avant la signature définitive de l’accord de paix à Bangui, il est prévu mardi prochain à Khartoum une première signature, en présence de certains chefs d’Etat de la sous-région lors de la cérémonie de clôture de négociation.
BB/cat/APA