Le secrétaire exécutif du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), Amadou Sylla a annoncé, lundi à Conakry, que sa structure a enregistré 31 plaintes contre des magistrats.
« Cette session qui est la première de l’année 2019, a recensé 31 cas de plaintes formulées contre des magistrats », a-t-il indiqué au lancement de la session disciplinaire qui vise à échanger sur les cas de fautes que les citoyens reprochent aux magistrats.
« Tous les cas de plaintes ne sont pas pris en charge en raison de leurs formulations ou de la perte d’un procès comme alibis », a poursuivi Amadou Sylla, précisant que « seules les fautes déontologiques liées à l’impartialité, à la corruption, au manque de diligence ou encore la non loyauté, accompagnées d’éléments de preuves, peuvent faire l’objet de plainte contre un magistrat ».
Selon lui, les citoyens doivent être conseillés et appuyés par leurs avocats afin d’éviter les « poursuites inutiles », avant d’ajouter : « Contrairement aux pays voisins, la Guinée autorise tous les citoyens à porter plainte contre des magistrats au niveau du Conseil Supérieur de la Magistrature ».
SD/te/APA