Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Zene Chérif a informé, jeudi à N’Djamena, les diplomates accrédités au Tchad de la situation sécuritaire aux frontières avec la Libye et le Soudan.
« Le Tchad n’a eu cesse de dénoncer et de condamner la présence de ces terroristes et bandes de mercenaires en territoire libyen qui, non seulement interfèrent dans la crise libyenne en se mettant au service des protagonistes moyennant des avantages financiers, mais se livrent également à des trafics illicites d’armes, de munitions, de drogues et d’êtres humains, ainsi qu’à des attaques armées récurrentes, contre les pays voisins, en particulier le Tchad », a déclaré le chef de la diplomatie tchadienne.
« Le Tchad, a-t-il poursuivi, étant un Etat de droit, les prisonniers sont mis à la disposition de la justice et répondront de leurs actes conformément aux lois de la République ».
M. Mahamat Zene Chérif a déclaré que cette agression contre le Tchad est l’œuvre d’une bande armée, équipée et financée, selon lui, en Libye par des extrémistes et des djihadistes bien implantés dans ce pays voisin.
« Cette bande est composée d’éléments appartenant à des groupes de mercenaires d’origine et de nationalité diverses, ayant servi au sein des milices d’Ibrahim JEDRAN, connu aussi sous le nom d’Ibrahim JORDAN, contre lesquels le Gouvernement d’Entente Nationale Libyen a émis des mandats d’arrêt internationaux pour leur participation à des attaques contre des terminaux pétroliers », a indiqué M. Chérif aux diplomates accrédités au Tchad.
AHD/te/APA