Les quotidiens burkinabè évoquent largement, ce lundi, l’ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), sans oublier la riposte des Forces armées nationales contre le terrorisme à l’Est du pays.
«Destruction base terroriste à l’Est : L’armée exhibe ses prises de guerre», arbore en première page, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, montrant la photo des armes et matériels saisis.
Ce journal relate que hier, dimanche 24 février 2019, l’état-major a exposé à Fada (ville capitale de la région de l’Est du Burkina) des prises de guerre à la suite d’opérations menées par les forces aériennes et terrestres les 19 et 20 février 2019 à Kompienbiga, Kabonga et dans la zone du campement présidentiel.
«Au total, 29 de ces fameux +individus armés non identifiés+ qui s’étaient rendus maîtres de la forêt ont été mis hors d’état de nuire», écrit L’Observateur qui fait observer aussi que «depuis que les hélicoptères ont commencé à planer sur le front, ça… monte en puissance pour l’armée burkinabè».
A ce sujet, le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Sécurisation de la région de l’Est : 29 terroriste abattus, des armes saisies», là où le quotidien privé Le Pays se contente de mentionner : «Région de l’Est : 29 terroristes tués».
Evoquant la 26e édition du FESPACO, ouverte samedi, Sidwaya s’exclame : «FESPACO 2019 : Ca tourne !».
L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso), propose la même exclamation lorsqu’il met en exergue: «FESPACO 2018: Silence, ça tourne pour la 26e édition !».
Quant à Le Pays, il fait remarquer que «la 26e édition (du FESPACO) a été lancée sous haute surveillance» !», montrant la photo du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en train de donner le clap d’ouverture.
Selon ce journal, la cérémonie d’ouverture de la 26e édition du FESPACO coïncidant avec le cinquantenaire de la biennale, a eu lieu le 23 février 2019 dans la cuvette du stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou.
De son côté, le journal privé Le Quotidien laisse lire : «C’est parti pour le cinquantenaire».
Pen ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, barre à sa Une : «Cinquantenaire de la biennale: Ne y taabo ! (soyez la bienvenue, en langue nationale mooré)».
ALK/te/APA