Elecam, l’organe en charge de l’organisation, de la supervision et de la gestion du processus électoral au Cameroun « est déterminée » à inscrire 10 millions d’électeurs sur les listes électorales, a déclaré, jeudi à Douala, le Directeur général des élections (DGE), Erik Essousse.
Cet objectif tient compte de la population électorale potentielle du Cameroun qui pourrait dépasser ce chiffre, a indiqué le DGE qui animait un point de presse deux mois après le début des inscriptions sur les listes électorales.
Pour réussir ce pari, Elecam mise sur « l’implication de tous », a-t-il ajouté, soulignant au passage que « lorsque le processus s’est arrêté en 2018, nous étions à près de 6,7 millions d’électeurs inscrits ».
« Nous avons choisi cet objectif parce que nous ne voulons pas nous donner des ambitions que nous ne pouvons pas atteindre dans l’immédiat, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi ce cap intermédiaire », a-t-il encore dit.
En tout état de cause, a souligné M. Essousse, « le plus important, c’est d’avoir un cap, parce que le potentiel est plus important que ce chiffre que nous avons arrêté ».
Tout en soutenant que « les inscriptions se déroulent normalement sur le terrain », les responsables d’Elecam ont surtout insisté sur « des inscriptions propres » qui ne tiennent pas compte des doublons par exemple, avant de souhaiter que « les citoyens qui se sont inscrits aillent voter ».
Au regard du taux d’abstention assez élevé lors des derniers scrutins, le DGE a affirmé que « lorsqu’au cours d’une élection, on atteint le cap de 50% de taux de participation, cela apparaît comme une victoire ».
Pour cette année, trois consultations électorales sont prévues au Cameroun : les élections régionales qui aboutiront à la mise en place des conseils régionaux, les législatives et les municipales prévues en septembre prochain.
MBG/ard/cat/APA