Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent principalement du contenu des lois devant être étudiées au cours de la session parlementaire ouverte hier lundi afin d’organiser des législatives inclusives.
La Nation renseigne que la Constitution du 11 décembre n’a pas été épargnée par les textes à modifier en vue des élections législatives inclusives. Il est envisagé, selon le quotidien national, la révision technique de l’article 80 de la loi fondamentale afin d’atteindre l’ambition de prorogation du mandat actuel des députés de la septième législature. Une fois adoptée, les députés actuels pourront rester légalement en fonction jusqu’à fin juin prochain.
De son côté, Fraternité explique qu’au nombre des suggestions du Comité paritaire, on peut retenir la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi N°2018-31 du 09 octobre 2018 portant Code électoral en vue des législatives de 2019. Cette proposition de loi, en son article 3, améliore les conditions de dépôt de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (Cena).
Mais à en croire Le Matinal, « les députés traînent le pas ». En effet, ce journal précise que la session extraordinaire, ouverte hier lundi, a été reportée à jeudi prochain afin de permettre à tous les députés de prendre connaissance des propositions de lois dérogatoires avant la plénière.
Cela fait dire à Matin Libre que « l’Assemblée nationale prend son temps ». Selon ce journal, deux semaines après la rencontre entre le chef de l’Etat et la classe politique pour une sortie de crise électorale, les choses semblent trainer au parlement. Avec le renvoi de la plénière, Matin Libre se demande si « les députés sont toujours dans une logique d’urgence ».
Pour sa part, Le Béninois Libéré indique que l’article 3 de la proposition de loi dérogatoire au Code électoral maintient le quitus fiscal et l’article 4 proposé veut obliger le chef de l’Etat à convoquer à nouveau le corps électoral en repoussant la date des législatives initialement prévue le 28 avril prochain.
Matin Libre en conclut qu’on se dirige vers une « probable prorogation du mandat de la septième législature ». Toutefois, ce journal ajoute qu’il ne s’agit que de propositions, non sans préciser qu’il revient à la Commission chargée des lois de les entériner avant leur étude en plénière.
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